jeudi 27 août 2009

Blog photo

Bonjour à tous! Enfin tous, je sais pas trop mais bon... Bref, juste un petit message pour vous dire que j'ai crée un nouveau blog de photo. Rien de nouveau pour l'instant dans les photos, mais une meilleure présentation et plus de travail sur les photos.
Ce n'est pour l'instant que le début, et tous vos commentaires sont les bienvenus!

Je mets le lien sur la liste de ce blog à Vagabond.

Le serveur est parfois saturé, donc si ça ne s'ouvre pas, réessayez plus tard. Merci d'avance:)

dimanche 9 août 2009

Hana-bi

Au Japon, si juillet est la saison des pluies, août est la saison des feux d'artifice. Chaque ville digne de ce nom organise son festival, plus ou moins important selon le budget. Il y a les feus d'artifice à 10000, 20000, ou même 30000 fusées pour les plus gros.
Et attention, à ne pas confondre avec les feux d'artifice français. Ici, pas de précipitation ou de rythme effréné pour éviter que les spectateurs ne s'endorment. Chaque explosion se savoure. Il y a des fusées qui explosent en forme de chat, de poisson, ou même de spirales. Le rythme est savamment dosé, le tout offrant un spectacle de une à deux heures, avec des moments calmes, suivis d'explosions intenses accompagnées par les cris de la foule.
Car il faut dire que les Japonais sont très bon public, sans quoi cela ne serait pas possible. Ils viennent dès le matin réserver les meilleures places, puis reviennent le soir en famille, en couple ou entre amis. Toute la ville est en effervescence.
Et là les premières fusées partent. Le silence se fait. On profite du début timide mais charmant du spectacle, après ces heures d'attente. Puis le rythme s'intensifie. Chaque explosion résonne dans la poitrine. Finalement c'est tout le corps qui vibre. On ressent autant que l'on voit.
Puis l'air commence à s'emplir de fumée. L'odeur de poudre flotte autour de nous. Le spectacle prend des allures de fin du monde. Avant le final, qui emplit le ciel d'un mur de couleurs et de fumées. Et le silence. Ce n'est peut-être pas encore fini, alors on attend. Mais si, cette fois c'est bien la fin.
En 10 minutes, les quelques milliers de personne ont disparu. Je suis toujours impressionné par la rapidité qu'ont les Japonais à partir une fois le spectacle terminé. On pourrait presque croire qu'on a rêvé de ce moment et de cette foule...

J'ai tenté de faire un petit film, mais malheureusement je crains que la qualité ne soit pas fantastique...

jeudi 6 août 2009

Pas du même niveau

Dimanche, j'ai participé à ma première compétition de kendo au Japon. Je pensais que c'était une compétition locale, et qu'il y aurait beaucoup de participants, de tous niveaux.
Pas du tout, mais alors pas du tout! C'était en fait apparemment les qualifications pour la coupe du Japon. On était environ 60 participants, dont un tiers qui faisait partie de la police de la préfecture de Kyôto. Inutile de dire que j'étais le seul étranger, et que tout le monde me regardait l'air intrigué.

C'était un championnat, donc à élimination directe, et mon premier adversaire était un membre de la police, "fort" d'après les dires de mes sempai. Pour eux c'est peut-être "fort"... Je n'ai jamais passé aussi peu de temps sur un shiai-jo...

Le temps de réaliser que c'était mon tour, mon adversaire était déjà en place dans l'aire de combat, shinai à la ceinture, le regard fixé sur moi. On dégaine, mon adversaire crie, j'ai déjà perdu. A ce moment j'ai compris la puissance que peux dégager un kiai. Je ne peux rien faire contre une telle détermination...
A peine les sabres croisés, tout va très vite. "Mince, où est passé mon sabre?". "Ah, qu'est-ce qu'il fait par terre?". "Quoi, j'ai déjà pris un point?". "Calme toi calme toi". Impuissant j'attaque. C'est fini.

Bien sûr, se faire battre comme ça, ce n'est pas très bon pour l'amour propre. Mais en même temps, ça a été pour moi l'occasion de découvrir un kendo que je ne connaissais pas. Les policiers étaient tous assez impressionnants, et avaient plus ou moins le même style de kendo. Un kendo dense et efficace.
Je vais donc retourner à l'entraînement, enrichi de cette expérience aussi courte qu'intense. Ouais un peu honteux aussi:)